Le solaire photovoltaïque permet de transformer le rayonnement solaire en électricité. Le solaire est une source d’énergie entièrement renouvelable mais intermittente, c’est à dire qu’elle ne peut produire de l’énergie que pendant la journée. C’est une technologie stable, mature et de long-terme : la durée de vie moyenne d’une centrale bien gérée est de 25 ans. L’une des forces de cette technologie est qu’elle a un faible impact sur son environnement et peut s’intégrer facilement à des infrastructures existantes. Par ailleurs, nous choisissons essentiellement des projets qui ont un impact positif sur les écosystèmes locaux (couplés à des projets d’agro-écologie et de dépollution, par exemple).

Les panneaux solaires, ça se recycle ?

Bonne nouvelle ! Si on a beaucoup reproché à cette technologie son bilan environnemental mitigé, plus de 90% des modules photovoltaïques sont aujourd’hui recyclables. Cette filière se structure notamment en France qui accueille le premier centre européen de traitement des modules photovoltaïques usagés.

L’énergie éolienne permet de convertir l’énergie du vent en énergie électrique : les pâles tournent grâce au vent et, à l’aide d’un générateur, cette énergie mécanique est transformée en énergie électrique. Les projets éoliens sont intéressants dans la mesure où ils permettent de produire un volume important d’électricité décarbonée. Une éolienne moyenne de 2 MW produit environ 4 000 MWh par an, c’est l’équivalent de la consommation d’électricité moyenne de plus de 800 foyers. L’impact en termes d’émissions est encore plus important si l’électricité se substitue à une électricité très carbonée. C’est le cas de notre projet Wielowies, situé dans le région de voïvodie de Silésie au sud de la Pologne, dont le mix électrique est l’un des plus carbonés d’Europe.

Il y a du vent, pourquoi les éoliennes ne tournent-elles pas ?

Les pâles des éoliennes peuvent tourner, et donc produire de l’électricité si le vent a une vitesse supérieure à 15km/h. Et, pour éviter tout problème de sécurité, les pâles s’arrêtent de tourner quand le vent dépasse 90km/h. S’il y a beaucoup de vent, c’est donc normal que les éoliennes ne fonctionnent pas !

Le solaire thermique est une énergie renouvelable produisant de la chaleur à partir du rayonnement solaire. Les besoins en chaleur représentant près de la moitié de la consommation énergétique française, le développement de la chaleur renouvelable est un pilier de la transition énergétique. Parmi les solutions de production de chaleur renouvelable, le solaire thermique est une technologie particulièrement vertueuse, exploitant une ressource locale et illimitée, avec un bilan carbone parmi les meilleurs des énergies renouvelables, et sans aucune nuisance pour les riverains. Ces projets sont particulièrement intéressants d’un point de vue décarbonation car ils permettent souvent de remplacer du gaz (une source d’énergie particulièrement émettrice).

Solaire thermique et photovoltaïque, quelle différence ?

Contrairement au panneaux solaires qui permettent de transformer les photons du soleil en électricité, cette technologie permet de convertir le rayonnement solaire en chaleur. Celle-ci est capturée par des capteurs solaires puis transportée dans un circuit hydraulique grâce à un fluide caloporteur. Cette chaleur peut être utilisée pour les besoins d’eau chaude et de chauffage des particuliers mais aussi dans le cadre de procédés industriels.

La biomasse chaleur est l’une des sources d’énergie les plus anciennes. Elle permet de produire de la chaleur grâce à la combustion de matières organiques (bois, déchets agricoles, etc.). La biomasse a un fort potentiel de décarbonation car elle se substitue souvent à des sources d’énergie très émettrices, comme le gaz ou le fioul. Elle présente aussi l’avantage d’être une ressource abondante et locale. Cependant, il est essentiel que la biomasse bois soit sourcée à proximité et dans le cadre de programme de gestions forestières responsable, pour garantir une empreinte environnementale la plus faible possible. Dans ces conditions, ces projets sont intéressants d’un point de vue réduction des émissions.

La biomasse est-elle vraiment écolo ?

La biomasse a pour réputation d’être une source d’énergie fortement émettrice car elle consiste à brûler des déchets organiques. Cependant, la quantité de CO2 rejetée au moment de la combustion est la même que celle qui a été absorbée par les végétaux pendant leur durée de vie, elle n’a donc pas de véritable impact sur l’effet de serre.

La PAC est une technologie à fort potentiel - tant en termes d’efficacité énergétique que de décarbonation - encore largement sous-exploitée. Le principe d’une pompe à chaleur est relativement simple : la PAC permet de capter les calories du sol, de l’air, ou de l’eau et de les transmettre grâce à un fluide caloporteur, pour restituer la chaleur (ou le froid) à l’intérieur. L’un des avantages clés de la PAC est qu’elle présente un coefficient de performance relativement élevé, ce qui signifie qu’elle nécessite une faible quantité d’énergie pour fonctionner, par rapport à la quantité de chaleur produite. Très concrètement une PAC va consommer 1kWh pour produire entre 3 et 5 kWh de chaleur. La pompe à chaleur consomme de l’électricité pour fonctionner. Moins le mix électrique local est carboné, plus la chaleur produite sera décarbonée. C’est le cas de nos projets situés au Royaume Uni.

Pourquoi c’est important de décarboner la chaleur ?

La chaleur représente la moitié de nos besoins énergétiques en Europe. Or, celle-ci dépend encore à 80% des énergies fossiles, responsables d’émissions de CO2e : décarboner notre chaleur est donc un enjeu de transition majeur.

Ces projets sont un peu particuliers car il ne s'agit pas de soutenir la production d'énergie renouvelable mais d'encourager la substitution de matériaux de construction carbonés par des alternatives plus durables, et ainsi d'accélérer la transition bas-carbone dans ce secteur particulièrement émetteur. Notre premier projet partenaire dans cette catégorie est porté par l'entreprise vendéenne Hoffmann, qui a développé un ciment à froid utilisant des résidus industriels comme alternative au clinker, tout en conservant des propriétés similaires au ciment traditionnel. Cette innovation permet de réduire l'impact carbone de plus de moitié et ainsi d'éviter 425kg de CO2e par tonne de ciment.

Pourquoi s'intéresser au ciment ?

Le ciment est le matériau le plus consommé dans le monde, à raison de quelques 150 tonnes par seconde. La production de ciment, ingrédient clé du béton, génère 7% des émissions mondiales de CO2e aujourd'hui, ce qui fait de ce matériau le 3ème pays le plus émetteur au monde ! Décarboner le ciment est donc un levier d'action majeur pour accélérer la transition du secteur de la construction.